19/11/2023
Ce dimanche 19 nov. 2023
15:45 Publié dans BD, BD anciennes, Blog, Consommation, Grenier de la BD, Moeurs, Société | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : bugs bunny, babinet, l’intrépide bd, civet dominical, bandes dessinées de collection, bar zing
15/11/2023
Tarzanide n° 573
MOLOCAR et TOWRIT
La guerre de riposte qu’Israël dirige contre le Hamas (pas le haras, imbéciles que vous êtes !) nous cache le réveil d’un des plus dangereux volcans. C’est en Islande qu’il menace.
Je suppose que certains vulcanologues éveillèrent leur curiosité pendant leur adolescence en lisant l’histoire de la ville païenne Pompéi disparue sous la fournaise de l’Etna … Mais pour ma part c’est en regardant toute l’imagerie d’une BD américaine rééditée en français dans une traduction due à Vic Chevet chez Hachette, que ma curiosité fut amorcée pour les phénomènes telluriques.
C’était en 1947, j’étais à l’approche de mes cinq ans. Des cousins épiciers d’origine belge venaient de me faire cadeau de l’album n° 9 de la collection de TARZAN. Le titre de l’épisode TARZAN LE SAUVEUR, avait déclenché bien du mécontentement chez nos chrétiens catholiques : « Vous vous rendez compte ? Comme si cela ne suffisait pas que cet homme demi-nu dialogue avec des singes, il faut qu’en plus on le prétende sauveur alors que le seul vrai sauveur est notre Jésus-Christ ? ».
Vous vous en doutez : Sortant de ma barboteuse, je ne me préoccupais pas de ces subtilités. Je demandais simplement à mon grand-père paternel de me lire le texte en dessous des illustrations.
Sa soupe du soir allait encore refroidir.
- Tu crois que je n’ai que cela à faire ?
Vous pensez bien que l’image ci-dessus se fixa dans mon ancienne jeune mémoire. Elle se trouve encore page 23 des 48 pages illustrées imprimées chez George Lang.
Dans le récit BD l’explosion déflagration ne se produit pas en Islande mais sur une île imaginaire où s’affrontent sans cesse le peuple de la mer et le peuple du feu jusqu’à ce qu’un cataclysme raz-de-marée les oblige à conclure une paix commune afin de survivre.
Oui : dans nos écoles anciennes il n’y avait pas le tsunami : il y avait le raz-de-marée.
Bien-tôt, bienvite il n’y aura plus de France : vous aurez le résultat de votre imbécile esprit de tolérance généralisée.
Doc Jivaro
16:02 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : :tsunami, tarzan le sauveur, librairie hachette 1947, vic chevet, doc jivaro, bandes dessinées de collection, tarzanide, bar zing
07/11/2023
Tarzanide n° 572
TAPIS VOLANT
pas Tapie voleur
Hier, j’évoquai le souvenir des mythiques « Tapis Volants ». Ceux-ci demeurent rares dans les scénarios de BD de mon enfance.
Tenez tout au début des années 1960 j’ai souvenir d’un KIKO - FOUFI présent dans l’hebdo – L’heb-dromadaire (Dixit Prévert) SPIROU : l’historiette humoristique d’un p’tit gamin transporté protégé sur un tapis planeur.
Ma future épouse et moi lisions ça pendant notre repas étudiant pas toujours journalier et que nous imaginions cuisiné rue Mabillon, métro Mabillon. La mode fiérote de lire des BD dans le monde étudiant n’était pas encore triomphante. Et je ne me souviens pas d’avoir ingurgité quelques savoureuses gastronomies. Ce dont je me rappelle, par contre, c’est que mieux valait ne pas entrer dans la salle en gardant une coiffe sur la tête. Le béret, le bonnet ou encore le chapeau étaient interdits : des cris et tout un raffut à coups de cuillères et de fourchettes heurtant les plateaux métalliques, vous obligeait à n’entrer que tête nue. Avec l’Abaya de l’entrisme musulman d’à présent, quelle réaction ? … Reste que je chopai un parasite gourmand, vorace bien connu : le ténia.
- Tu fais des nouilles ?
- Et elles se tortillent. Répondis-je à Monsieur le Médecin.
L’érotisme ? revoyez les textes signés Bataille Georges.
Le seul « tapis volant » ayant marqué ma petite enfance fut celui dessiné par Arnal pour Placid et Muzo dans l’almanach Ouvrier et Paysan des staliniens en France de 1948. Placid c’est un nounours paresseux tandis que Muzo est un écureuil parfois confondu avec un renard. L’historiette des pages 161 à 166, dite « Coin des Enfants » est inventée dans une Perse de fantaisie.
A ce moment là, vos communistes formatés en URSS fonctionnaient comme les habituels journaux pour enfants édités par les catholiques : pour les garçons c’était VAILLANT, pour les filles c’était VAILLANTE. De leur côté, les misérables illustrés fabriqués par l’École Laïque (illustrés que nous ne lisions pas) pratiquaient pareillement la séparation stérile des sexes.
Mes parents ne m’abonnèrent pas à VAILLANT que je connus pourtant bien par l’intermédiaire de mon cousin d’un âge tout proche du mien. Ma série BD préférée dans ce journal, était Yves Le Loup créé par Bastard.
Doc Jivaro
16:57 Publié dans Actualité, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Politique, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vaillant, vaillante, kiko foufi, bastard bd, placide et muzo, doc jivaro, bandes dessinées de collection, tarzanide, bar zing
05/11/2023
Tarzanide n° 571
La passe ! Fais moi la passe !
Brièvement, j’ai rappelé l’existence passée de JUNIOR, format géant de BD. Un hebdomadaire de huit pages dont quatre en couleur et que La SPE fit paraître d’avril 1936 pour s’achever pendant l’année 1942.
Par l’intermédiaire de cet illustré les jeunes gens de l’époque ne pouvaient plus ignorer l’existence mythique de TAR-ZAN (Peau Nue) dont le succès devenait déjà phénoménal par le roman et par le cinéma. Succès qui obligea la dictature URSS à en interdire la divulgation dans toute la Russie. Eh, ouais, ainsi.
Les historiens de la BD s’accordent à désigner Harold Foster (1892-1982) né au Canada, l’artiste qui donna à TARZAN la silhouette définitive par laquelle nous le célébrons.
Mais tout à une fin : En l’an 1936, Foster qui vient de créer PRINCE VAIL(L)ANT se trouve surchargé de travail, compte tenu de toute la documentation historique médiévale à laquelle il recourt. Aussi décide t’il d’abandonner l’illustration destinée à TARZAN. L’éditeur doit alors en toute urgence, trouver un remplaçant. Les candidats sont nombreux : un seul emportera la palme. Il se nomme Burne Hogarth. Il copie, il imite le style graphique de Foster. Exactement ce que l’éditeur attendait.
En France, ce relai entre deux talents sera présent dans deux numéros de l’hebdomadaire JUNIOR. L’un n° 70, l’autre n° 71. En quel jour je vous prie ? Le jeudi, voyons ! Le jour de repos des écoliers. Et vous avez peut être les dates ? Oui le 29 juillet 1937 puis le 5 août. Le changement de signature passa quasiment inaperçu : HOGARTH, suivant l’habitude de Forest, écrivit son nom en lettres majuscules dans le bas droit de la dernière image.
Pour ce qui est de l’hebdo JUNIOR la guerre causa sa disparition. Toutefois, en 1947, il réapparut pour une durée de seulement 27 numéros, en remplacement d’un COQUELICOT tout bêtement paru lorsque le Maréchal P … prétendait faire disparaître la République. Mais cette seconde publication de JUNIOR se faisait dans un format réduit de moitié. Hélas ! 33 fois hélas.
Doc Jivaro
16:56 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : junior, coquelicot bd, hogarth, forest, tarzan, prince vaillant, doc jivaro, bandes dessinées de collection, tarzanide, bar zing
01/11/2023
Halloween ?
ALLO, OUI ?
Presque chaque jour vous croisez des gamins dans votre rue qui est aussi la leur, et aucun ne daigne vous dire bonjour. Puis, crack le jour de la Toussaint ils viennent à plusieurs sonner et résonner à votre porte.
- Donne moi des bonbons ou je te jette un mauvais sort.
Une façon comme une autre de se préparer à vous menacer : « Donne moi ton porte-monnaie ou je te tue.
C’est pendant les années 70 de 1900 que les commerçants prétendirent nous habituer à fêter Halloween … qui n’existait pas chez nous. Ni même dans nos bandes dessinées.
Wolinski avec son CHARLIE Mensuel nous fit connaître quelques blagues relatives à ce jour des morts et des fantômes en provenance des mœurs américano-anglaises.
Charlie, année 1974
Me semble me souvenir que je bavardais avec Wolinski au début des années 60, lorsque je donnais à lire mes premières bandes dessinées aux Éditions du Square en vue de publier dans HARA-KIRI. J’en ai retenu que pendant leur jeunesse Wolinski et Jacques Chirac s'enthousiasmaient de l’illustré COQ HARDI.
Wolinski racontait avoir publié gratuitement des dessins pour le journal L’HUMANITÉ. Oui : celui des cocos. C’est que le camarade Wolinski prétendait combattre le capitalisme alors que pour faire exister son journal CHARLIE il recourait massivement à des produits BD venus du capitalisme : Popeye, Lil Abner, Dick Tracy, Peanuts, etc., etc. Cette pratique s'appelle : cracher dans la soupe.
Il y cracha longtemps avant de se faire détruire par ceux mêmes qu’il croyait devoir protéger de je ne sais quel racisme à sens unique (7 janvier 2015).
Wolinski se comportait comme tous les gauchistes contemporains : profiter des jouissance du capitalisme tout en le calomniant, gnangnan !
Doc Jivaro
15:52 Publié dans Actualité, Arts, BD anciennes, Blog, Dessin humoristique, Grenier de la BD, Journaux, Moeurs, Politique, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : halloween, wolinski, hara-kiri, éditions du square, charlie hebdo, coq hardi, jacques chirac, popeye, dick tracy, peanuts, bandes dessinées de collection, doc jivaro, bar zing
29/10/2023
Tarzanide n° 570
Pas BUFFALO BILL : FRANÇOIS VEYRAC
V’oui ! Je devine ce que vous allez maugréer : Nous sommes au ras d’affronter une guerre civile en France à cause d’un mélange, d’une tambouille indigeste entre socialo-communistes et islamistes, mais lui, Bar Zing nous parle d’un François Veyrac.
Feuilletez donc un dictionnaire de noms propres français répondant à celui de Veyrac. Allez y : vérifiez : Les Veyrac pullulent. Même les Françoise Veyrac. Existe aussi une commune Veyrac située en Haute Vienne.
Toutefois le François Veyrac dont je vous bavarde ici, me vient d’une BD lue dans un journal pendant mon adolescence. Journal illustré appelé FAR WEST. C’était l’histoire dite véridique d’un des premiers colons français dans le monde des cowboys et des indiens. L'homme signalé mort en 1901 était né en 1814. Je n’y attachais aucune importance jusqu’à ce que j’appris, beaucoup plus tard, que ce récit en images était la réédition d’un original édité en 1949 … Pardon ! je veux dire en 1939 et créé par Marijac pour le magazine PIERROT.
Pendant mon enfance les journaux de BD n’étaient pas publiés dans de ridicules « Petits formats » : Ils mesuraient jusqu’à 40 X 30 cm. Pour être tenus à bout de bras et non pincés entre dix petits doigts malingres. Tenez : pendant la jeunesse de mon père fut même édité le plus grand journal de BD commercialisé en France. C’était JUNIOR d’un format de 55 X 39 cm.
La BD intitulée François Veyrac compte trente neuf planches. Aucune d’entre-elles ne possède une bulle. Ni phylactère ni nuage de fumée lorsque parle tel ou tel personnage. Marijac resta marqué par le nom Veyrac tout au long de sa longue carrière. Plusieurs de ses héros portent la même identité. Ainsi dans « Guerre à la terre » on retrouve un Veyrac ou encore, plus tard, un autre Veyrac dans des aventures de commandos français combattant des communistes acharnés à ruiner notre pays en Extrême-Orient.
Il existe une version (année 1947 ?) sur format italien éditée par Marijac et reprenant la première partie des aventures de François Veyrac, dans le Far-West ; mais sous une appellation modifiée : « La Caravane sans piste ». Aucune date de publication n’y figure : Il s’agit d’un supplément de l'hebdomadaire COQ HARDI, supplément n° 19. A ce moment là COQ HARDI devenait le journal illustré le plus apprécié par les écoliers.
- Et alors ?
- Et alors, ce matin encore, j'ai déplacé les deux aiguilles sur le circuit de de ma vieille horloge dont les engrenages se réaniment avec une clé. Le changement saisonnier d'horaire, vous savez bien.
Plusieurs années qu'on nous promet de nous débarrasser de cette intervention. Mais c'est comme l'horizon : Plus vous avancez vers lui, d'autant il recule devant vous.
Doc Jivaro
16:34 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : françois veyrac, marijac, coq hardi, pierrot, bd far west, doc jivaro, bandes dessinées de collection, tarzanide, bar zing